L’Europe est-elle une religion totalitaire ? C’est l’analyse de Thierry Mariani, député européen RN.
Cet article est un résumé de la vidéo » Thierry Mariani : L’Europe est une religion totalitaire ! » publiée le 2 avril 2025, sur Youtube, par la chaîne Divergence Politique.
Thierry Mariani expose la dérive totalitaire de l’Europe
L’interview avec Thierry Mariani aborde les récents événements entourant la condamnation de Marine Le Pen. Mariani aborde aussi les dérives qu’il perçoit dans le système judiciaire et le fonctionnement de l’Union européenne.
Condamnation de Marine Le Pen : un choc politique majeur
La condamnation de Marine Le Pen, avec une application immédiate de la peine, a été un véritable choc. Mariani la considère comme un véritable « séisme politique ». L’inéligibilité immédiate pourrait la priver temporairement de ses capacités à briguer une nouvelle présidence.
La majorité des assistances étaient des emplois effectivement rémunérés et en adéquation avec le rôle d’un parlementaire européen. Il est donc difficile de qualifier ces emplois de « fictifs ».
Justice à deux vitesses ?
Mariani s’élève contre ce qu’il appelle une « justice à deux vitesses ». Il est habituel d’avoir un appel suspensif avant l’exécution de la peine, même dans le cas de criminels ou de terroristes. Or, dans le cas de Marine Le Pen, la peine d’inéligibilité a été appliquée immédiatement. Cette application pose selon lui un problème de discrimination politique.
L’Union européenne : une « religion totalitaire »
Mariani va plus loin dans sa critique de l’Union européenne, qu’il qualifie de « religion totalitaire ». Selon lui, l’UE exerce une forme de domination idéologique. Toute critique à son égard est difficilement acceptable, mais peut aussi entraîner des répercussions politiques pour ceux qui la formulent.
Pour Mariani, cette « religion européenne » marginalise systématiquement les partis souverainistes et nationalistes. Ces partis sont régulièrement exclus des discussions politiques et de la prise de décision à Bruxelles.
Mariani défend l’idée que l’UE est de plus en plus anti-démocratique et opaque.
La règle de D’Hondt et les discriminations politiques au Parlement européen
Un des points les plus importants de l’entretien concerne la règle de D’Hondt, utilisée pour attribuer les sièges au Parlement européen. Mariani dénonce cette règle qu’il estime particulièrement discriminatoire pour les partis souverainistes. La règle de D’Hondt, qui est utilisée dans plusieurs systèmes électoraux européens, favorise de manière disproportionnée les grands partis en réduisant les chances des petits partis, y compris ceux dits « populistes » ou « nationalistes ».
Mariani va encore plus loin en détaillant comment cette règle fausse l’équilibre politique au sein du Parlement européen. Il explique que même si un groupe nationaliste ou souverainiste peut avoir un nombre significatif de voix, il se retrouve souvent discriminé dans la répartition des sièges. Cela empêche des partis comme le Rassemblement National ou d’autres partis similaires de jouer un rôle central dans la prise de décision, malgré leur popularité croissante au sein de leurs électorats respectifs.
Un exemple personnel est également mis en avant : Mariani lui-même a été écarté de la présidence de l’Assemblée Europe-Afrique, un poste qui revenait de droit à son groupe, mais qu’il n’a pas pu occuper à cause de la manière dont les postes sont attribués. Il dénonce ainsi la manipulation systématique de ces règles pour marginaliser les partis qui ne sont pas en ligne avec les intérêts dominants de l’UE.
Une réaction populaire croissante contre ces dérives
Malgré ces manœuvres institutionnelles, Mariani estime que la réaction du public face à cette condamnation et aux abus perçus du système judiciaire est de plus en plus forte. Il voit un soutien croissant à Marine Le Pen, la qualifiant de victime d’une tentative d’élimination politique par le biais de la justice. Il croit que cette affaire va renforcer la légitimité de Marine Le Pen auprès de son électorat, en renforçant l’idée qu’il existe un système en place pour empêcher les opposants politiques d’accéder au pouvoir.
Conclusion
Mariani dénonce un système politique européen et judiciaire qu’il perçoit comme biaisé, anti-démocratique. Ce système est manipulé pour protéger les grands partis et les élites au détriment des voix discordantes.
Il considère que l’Union européenne est une structure totalitaire incapable d’accepter la diversité d’opinion.
L’Union européenne se transforme en une machine à exclure les alternatives politiques.
L’UE ne cherche plus à représenter la diversité des peuples européens. Elle cherche à maintenir un ordre établi. Cet ordre sert avant tout les intérêts des grandes puissances et des lobbys européens.
Tout l’exposé aboutit à la conclusion que l’Europe devient une religion totalitaire.