La chute d’un satyre socialiste
Dominique Strauss-Kahn : futur Président
Il fut un temps où Dominique Strauss-Kahn était pressenti pour être président de la République. Ancien élu, ponte du PS, directeur du FMI… Il avait tout pour lui, sauf une chose : la maîtrise de son propre pantalon. Car s’il y a bien une chose que l’histoire retiendra de DSK, ce n’est pas son prétendu génie économique, mais bien son chibre enflammé et sa descente aux enfers à la vitesse d’un peignoir mal fermé qu’un courant d’air soulève dans un couloir d’hôtel. Ce qui a interrompu ce parcours magnifique ? Une vulgaire femme de chambre avec laquelle Dominique n’a pas fait dans la dentelle…
Dominique Strauss-Kahn trousse une boniche

L’affaire du Sofitel, c’est le moment où toute la gauche française s’est soudainement retrouvée à jouer les avocats de l’absurde. Plateaux TV envahis de socialistes gênés aux entournures, expliquant avec un sérieux désarmant que tout cela était un complot planétaire. La CIA, Nicolas Sarkozy, le grand patronat, les extraterrestres ? Tout y est passé, sauf l’hypothèse, pourtant la plus probable, que DSK était juste un prédateur incapable de se contrôler.
Dominique Strauss-Kahn et l’hypocrisie socialiste

La vérité, c’est que cette affaire a révélé une hypocrisie monumentale. Ceux qui donnaient des leçons de morale à la terre entière se sont mis à défendre l’indéfendable, à relativiser les accusations, à nier l’évidence. Le féminisme ? Oublié. La probité en politique ? Évaporée. La seule chose qui comptait, c’était de sauver leur poulain, quitte à sombrer dans le ridicule le plus total.
Une libido incontrôlable

Et après le Sofitel, le naufrage a continué. L’affaire du Carlton de Lille, les soirées douteuses, les témoignages accablants… Plus qu’un accident de parcours, c’était un mode de vie. Strauss-Kahn n’était pas seulement un obsédé, il était persuadé que son pouvoir le plaçait au-dessus des règles les plus élémentaires. Son destin politique a donc fini dans le caniveau. Non pas à cause d’un complot, mais parce que l’homme était, tout simplement, indéfendable.
Et maintenant, l’exil
Aujourd’hui en exil, il tente tant bien que mal de redorer son image à coups de conférences hors de prix. Mais qu’importe ses tentatives : son nom restera à jamais associé à un scandale grotesque, à un effondrement aussi spectaculaire que mérité. Il aurait pu être président, il a fini comme une mauvaise blague. Une chute d’autant plus comique qu’elle a entraîné avec lui tous ceux qui, la bouche en cœur, ont tenté de le sauver contre toute raison.
Ceci est un exercice de style. Une création purement littéraire.
Le portrait en vidéo, sur Youtube :
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