La France avant Macron, ça donnait quoi ?
Les voleurs étaient déjà là
Les problèmes que je décrivais dans le précédent article existaient déjà avant l’arrivée de l’adolescent hystérique. Du moins le fond du problème était déjà là : on payait beaucoup d’impôts et nos dirigeants se gavaient.
Les gouvernants piquaient dans les caisses de l’état ; le plus bel exemple de ce vol qualifié c’est François Hollande qui payait son coiffeur 9 000 euros par mois alors qu’il avait déjà presque plus de cheveux.
Franchement quand l’information est sortie, en 2016, tu pouvais comprendre que nos dirigeants se foutaient de nous. Ils s’en cachaient même pas. Et des exemples comme ça y en a eu plein.
Avant le coiffeur de François y avait les cigares hors de prix que Christian Blanc achetait avec les impôt.
Le contrat social

On est dirigés par des incompétents, des voleurs et des voyous, et c’est pas nouveau.
C’était même le cœur du succès des Guignols de l’info. Le message des Guignols c’était : regardez à quel point vos dirigeants se foutent de vous. Et en plus ça vous fait rire et vous en redemandez.
Les politiciens se foutaient de nous, ils piquaient dans la caisse, mais nous aussi on tapait dedans. C’était ça le secret de l’équilibre, le contrat social bien compris.
On savait que nos politiciens détournaient du fric mais on prenait notre part avec les arrêts maladie bidons, le chômage qu’on grattait dès qu’on en avait l’occasion, toutes les aides qu’on avait, ou juste les logements sociaux.
Et ce dispositif était pour les Français, pas pour les clandestins. C’est ça qui a beaucoup changé : on distribuait pas tout ce blé aux sans papiers qui débarquaient, qui étaient pris en charge par des associations de passeurs, par des militants des droits de l’Homme qui prenaient en charge tous ces cassos.
Les cassos du bout du monde

Aujourd’hui le pognon des Français est détourné vers les clandestins. Les aides pour lesquelles on cotisait et qu’on était susceptibles de réclamer un jour, maintenant elles sont destinées principalement à ce qu’on appelle les « migrants ».
« Migrants ».
C’est un mot qui n’existait pas y a encore 10 ans.
Ça évoque un phénomène naturel, comme les oiseaux migrateurs.
C’est des gens qui débarquent d’on sait pas trop où, qui déclarent être mineurs alors qu’ils ont de la barbe, les journalistes nous disent que c’est des intellectuels, des médecins et des ingénieurs alors que c’est des cas sociaux improductifs qui bouffent nos cotisations sociales. C’est devenu un sujet de société : que faire des migrants ?
Y migrent, les mecs. Un jour y sont là, demains ils seront peut-être ailleurs, et en attendant qu’ils se décident faut les soigner, les nourrir, les soigner, les vêtir.
Et le Français qui paye ses impôts, qui cotise, lui il a droit à rien, même plus au logement social puisque les clandestins sont prioritaires.
Y a de l’immigration massive depuis bien longtemps (bien trop longtemps d’ailleurs) mais là ça atteint des niveaux historiques, et le concept de fraternité qui permet de justifier les aides sociales a complètement disparu. Quand tu sais que tu cotises pour des aides dont profitent des gens qui n’appartiennent pas à la communauté nationale, t’es dégoûté quand tu vois ce que tu donnes à l’État qui te rend de moins en moins.
Pole Emploi, le temple des gratteurs de casseroles

Je prends le chômage par exemple.
Y a eu un changement de mentalité historique par rapport au chômage. Aujourd’hui même les pauvres crachent sur les chômeurs.
Y a encore quelques années, y avait que les patrons qui se plaignaient des chômeurs et qui trouvaient dégueulasse qu’on paye des gens à rien faire, et faut être honnête : tout le monde, à part les indépendants et les fonctionnaires, a profité à fond du système.
L’argent gratuit
J’ai commencé à bosser quand j’avais 20 ans, et je me suis retrouvé au chômage l’année d’après.
À l’époque j’avais quitté le lycée, j’avais pas de formation, pas de diplôme spécifique, donc je voulais me faire financer une formation par Pole emploi. Et entre le moment où je me suis inscrit à Pole Emploi et le moment où j’ai enfin rencontré ma conseillère il s’est passé des semaines voire des mois.
Je m’attendais à avoir un rendez-vous dans la semaine. Y a fallu que j’attende un sacré moment ! Et vu que je pensais avoir accès à une formation, je cherchais pas vraiment de travail, et je touchais presque l’équivalent de mon ancien salaire sans rien faire, et j’avais droit à un an de chômage car j’avais travaillé un an.
Presque aucun contrôle
A l’époque tu avais droit au chômage pendant une durée longue, tu touchais une aide qui approchait le montant de ton salaire (je sais plus quelle était la différence en pourcentage mais c’était pas un écart monumental, je crois que je touchais 800 ou 900 euros et mon salaire c’était le SMIC de l’époque donc autour de 1100 euros). Tu touchais ça et t’avais un rendez-vous une fois par trimestre. Et encore, moi je demandais des rendez-vous pour bénéficier d’un suivi parce que je voulais faire des formations, et même en faisant toutes ces démarches j’ai dû voir ma conseillère 4 ou 5 fois en une année.
Donc imagine maintenant les chômeurs professionnels qui faisaient tout pour pas retrouver de boulot. T’avais une combine qui permettait de poser un jour de congé quand t’étais convoqué, et de mémoire t’avais plusieurs jours de congé par an. J’en suis pas revenu le jour où j’ai appris que les chômeurs avaient droit de poser des jours de vacances pendant la durée de leur chômage. C’est un vieux qui m’avait appris ça un jour où j’attendais dans le local.
Le monde des combines
J’ai commencé à travailler dans la restauration et dans ce milieu t’avais des gens qui travaillaient 3 mois l’été, qui se mettaient au chômage, qui travaillaient 3 mois l’hiver, et qui se remettaient au chômage. C’était des saisonniers, ils travaillaient 6 mois par an et les 6 autres mois ils étaient au chômage, et le montant du chômage était pas très éloigné de leur salaire parce qu’ils avaient un statut de travailleur précaire ou de travailleur saisonnier pendant leur CDD, ce qui les plaçait dans une catégorie particulière.
Aujourd’hui, le chômage ça a changé. La durée de cotisation est plus longue, la période d’indemnisation a été diminuée et le montant du chômage aussi, pour justement contrecarrer la combine que je viens de décrire.
Le RSA et ses profiteurs
Des années après, quand j’ai commencé des études à la fac, y avait des étudiants qui venaient pour gratter la bourse, mais c’était pas ça le pire abus. Non, la pire combine, c’était des gens de plus de 25 ans qui enchaînaient les diplômes en sciences molles et qui étaient au RSA. Normalement quand t’es au RSA t’as pas le droit d’être étudiant, mais y a aucun lien entre les universités et les CAF qui versent le RSA.
Les éternels branleurs
J’ai fréquenté plein de gens qui avaient gratté la bourse et le CROUS tant qu’ils ont pu et qui ensuite sont passés au RSA. Et c’était pas des cassos. Ils avaient un bon niveau d’éducation car ils avaient déjà un master et ils repartaient faire un nouveau cycle dans une nouvelle branche.
J’ai connu un mec qui avait un master en sociologie, une licence en histoire de l’art, il puis il avait repris une licence de lettres modernes pour aller jusqu’au master 2 et après il voulait retourner en histoire de l’art pour finir son cycle et avoir son master 2 d’histoire de l’art. Et ce mec là il avait jamais bossé de sa vie. Jamais jamais jamais. Au final il a dû avoir ses trois masters, il est peut-être reparti dans une quatrième discipline, et il vivait avec le RSA et les APL et il enchaînait les diplômes à la fac sans travailler à côté.
Y avait aussi ceux qui avaient pas droit à la bourse et qui bossaient 3 mois l’été, qui se mettaient au chômage à la rentrée de septembre, puis ils rebossaient un peu en décembre, et repassaient au chômage. En y repensant, ils avaient raison car y avait aucun lien, aucun contrôle, aucun croisement des fichiers entre l’université et le Pole emploi ou la CAF.
Et ça c’était des combines d’étudiant. Je suppose qu’y en avait d’autres une fois plus âgé mais j’ai travaillé dès la sortie des études.
Tous complices du système
Ce que je veux dire c’est que tout le monde croquait. Tout le monde abusait d’une aide ou faisait des fausses déclarations à l’État pendant que Hollande balançait 9 000 euros dans le salaire de son coiffeur. On était tous complices.
Les patrons prenaient aussi leur livre de chair
Même les entrepreneur qui bénéficiaient d’allègement de cotisations, de cadeaux fiscaux ou d’aides pour payer les salaires des employés.
Le salaire des alternants, par exemple, il était payé par l’État.
C’était un énorme braquage.
Plein de patrons ont eu des employés gratuits, payés par l’État pendant des années, et des grosses boites ont mis en place des partenariats avec des écoles privées pour avoir à temps plein des alternants payés par l’État sans proposer de formation aux étudiants.
L’alternance, c’était un grand détournement d’argent public vers des poches privées, et c’est pas une surprise que l’État commence à revenir là-dessus. La surprise c’est que l’arnaque ait pu durer aussi longtemps, parce que c’était un gigantesque braquage ça aussi.
Le détournement permanent
Tout ça pour dire que tout le monde était complice de cette logique qui consistait à détourner de l’argent public pour des intérêts privés, et en particulier pour ses intérêts.
C’est toutes ces petites combines et les services publics qui rendaient la vie supportable en France, parce qu’on n’a jamais eu des hauts revenus. On se fait taxer mais on peut récupérer nos taxes à un moment. Du moins on pouvait, parce que c’est de moins en moins le cas. Aujourd’hui on paye, nos cotisations vont dans les poches des clandestins, et si on n’est pas content on est d’extrême droite.
Et au-delà de toutes ces aides, y avait toujours la perspective d’être fonctionnaire : c’est à dire d’être payé à ne rien foutre par l’État. Ça, c’était un espoir énorme pour beaucoup de galériens, de diplômés de sciences molles et de gens qui n’avaient pas du tout la mentalité de l’entreprise. Et en plus les familles de ces gens avaient cet espoir pour le membre de leur famille qui était bon à rien. Les parents se disaient : « Tiens le petit dernier qui veut rien foutre, il va trouver une place au chaud dans une administration et il sera peinard ».
Le dévoiement du paradis
C’est tout ça qui est cassé aujourd’hui…
Le travailleur est pris en tenaille entre la racaille du haut et la racaille du bas.
Les racailles
La racaille du haut c’est les dirigeants qui ont changé d’état d’esprit : ils sont passés du vol au pillage. Y a une accélération inouïe de la dépense publique, on a vraiment l’impression que les voyous qui nous dirigent veulent couler le pays et prendre les dernières miettes qui ont pas encore été piquées.
Et la racaille du bas c’est le clandestin vers lequel sont dirigées toutes les cotisations. Y a même des associations de boomers dégueulasses qui les prennent en charge, qui les aident à voler tout ce qu’ils peuvent voler.
Les boomers
Décidément, les boomers nous emmerderont jusqu’à leur dernier soupir. Je sais pas pourquoi ils mettent autant d’ardeur à détruire notre modèle social, on dirait qu’ils se vengent d’un truc. Entre leurs petits enfants qui leur ressemblent, et les clandestins qui viennent de l’autre bout du monde, ils ont choisi les clandos. Entre leur prochain et leur lointain, leur préférence va au lointain.
Qu’est-ce qu’on leur a fait à ces vieux salauds ? Sincèrement je me le demande.
En tout cas, avec des forces aussi nuisibles à l’œuvre, ce pays est mort. C’est foutu.