Olivier Andriès, PDG du groupe Safran, n'investira plus dans les villes écolos.
Olivier Andriès, PDG du groupe Safran, n'investira plus dans les villes écolos.

Faut-il fuir la France quand on veut créer de la richesse et de l’emploi ? Face à l’exil des entrepreneurs, la France peut-elle recréer un climat favorable à la libre entreprise ?

À la suite de l’opposition des écologistes de Rennes à un projet d’usine du groupe Safran, son PDG, Olivier Andriès, a annoncé le 15 avril 2024 qu’il n’investirait plus dans les villes dirigées par des écologistes.

Ce rejet soulève une question centrale : la France est-elle devenue un pays où les créateurs de valeur doivent partir pour exister ?


Safran, fleuron industriel français dans l’aéronautique et la défense, projetait d’installer une usine à Rennes, avec 500 emplois à la clé. Le projet était validé par la région et par la mairie, mais rejeté par les élus écologistes locaux, sous prétexte que l’aviation n’est pas un « secteur d’avenir ».

Les entrepreneurs français sont confrontés à une idéologie écologiste hostile à la croissance, à l’industrie et à l’emploi. Les écologistes prônent la limitation des déplacements, du travail et de la production, au nom d’une « urgence climatique » devenue une justification fourre-tout pour bloquer toute activité économique.


J’étends la critique à l’ensemble du modèle français, que j’accuse de favoriser l’assistanat social au détriment des entrepreneurs. En France, créer de la richesse fait de vous un ennemi de la société, tandis que vivre des aides vous érige en figure vertueuse.

Le climat idéologique, surtout à gauche, est radicalement anti-patronal. Les entrepreneurs sont des ennemis de classe. Les initiatives privées, même bénéfiques pour le tissu local, sont systématiquement sabotées.

Le projet Safran aurait pu générer des emplois directs et indirects, dynamiser le territoire, attirer des familles, créer de la fiscalité locale, former les jeunes… Mais un refus idéologique a balayé tout ça par un refus idéologique.


Le rejet des projets industriels dans les territoires comme Rennes creuse les inégalités et condamne les jeunes à la précarité. Le logiciel idéologique de la décroissance mène à la destruction du tissu économique local.


Face à un pays qui méprise les créateurs de valeur et valorise l’inefficacité bureaucratique, le conseil final est clair : « Entrepreneur, fuyez la France. »

L’exil des entrepreneurs continuera, car le logiciel français est radicalement hostile à l’entreprenariat.

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