L'IA remplacera l'humain dans tous les domaines.
L'IA remplacera l'humain dans tous les domaines.

L’humain, aussi intelligent soit-il, reste une créature profondément irrationnelle. L’IA ne recherche que l’efficacité. L’IA est amenée à surpasser l’humain dans tous les domaines, en particulier dans les domaines à très haute valeur ajoutée. C’est précisément pour cela que l’IA remplacera l’humain, car elle lui est infiniment supérieure.

Tous les problèmes viennent de l'humain. La machine est la solution à ces problèmes.
Tous les problèmes viennent de l’humain. La machine est la solution à ces problèmes.

L’humain est guidé par ses émotions, prisonnier de ses croyances erronées, obsédé par le regard des autres et dominé par un ego capricieux. Il prend trop souvent des décisions absurdes, inefficaces, voire contre-productives.

À l’inverse, l’intelligence artificielle est libérée de ces biais affectifs et cognitifs. Elle incarne une forme rare de lucidité froide et fonctionnelle. Elle n’a ni orgueil à flatter, ni réputation à sauver, ni fantasme de toute-puissance à nourrir. L’IA analyse, calcule, et agit selon les faits.

Prenons un exemple parmi les plus sensibles : les ressources humaines. Un domaine qui, comme son nom l’indique, est a priori réservé aux êtres humains.

Le recrutement, en théorie, consiste à trouver le bon profil pour un poste donné. En pratique, c’est un jeu de dupes. Les recruteurs maquillent les conditions de travail pour séduire et les candidats récitent un rôle appris par cœur pour paraître irréprochables. Derrière les sourires de façade, chacun dissimule ses vraies intentions. L’ego, le besoin de plaire, la manipulation, la peur du rejet faussent tout. Et le résultat, bien souvent, est une mauvaise embauche.

Une IA, elle, n’a rien à prouver. Elle n’est ni séduite par un CV bien présenté, ni influencée par la poignée de main ferme ou la bonne humeur artificielle. L’IA croise les données, détecte les incohérences, anticipe les compatibilités réelles. Elle ne se fie pas aux apparences, mais aux faits. Résultat : des recrutements plus justes, plus stables, plus efficaces.

Même en politique, l'IA remplacera l'humain.
Même en politique, l’IA remplacera l’humain.

Et si l’on poussait la logique plus loin ? Et si l’IA pouvait faire mieux que nous… en politique ? Ce domaine, aujourd’hui, est saturé par les jeux d’image, les rivalités d’ego, les calculs électoralistes et les croyances collectives erronées.

Les choix ne sont plus faits pour être utiles ou rationnels, mais pour plaire, pour rassurer, pour gagner des voix. L’IA, elle, ne cherche pas à se faire élire. Elle ne promet rien qu’elle ne puisse tenir. Elle ne flatte pas les foules : elle agit selon les modèles, les probabilités, les résultats. L’IA ne s’embarrasse pas de savoir si une mesure est “populaire” ou “politiquement correcte” : elle se demande si elle fonctionne. Et si elle fonctionne, elle l’applique. Froidement, mais efficacement.

Le budget de l’État est trop souvent élaboré pour ménager les clientèles électorales, maintenir des subventions inefficaces ou sauvegarder des dépenses symboliques. L’ego politique interdit de reconnaître les erreurs passées ou d’envisager des coupes rationnelles.

  • Une IA pourrait analyser en temps réel les dépenses publiques, les comparer aux résultats obtenus (retour sur investissement, impact réel sur l’emploi ou la cohésion sociale).
  • Elle pourrait proposer des coupes ciblées dans les niches fiscales inefficaces, supprimer les doublons entre les collectivités territoriales (communes / EPCI / départements / régions / agences).
  • Elle recommanderait de réorienter les fonds vers les postes les plus rentables ou utiles sans considération pour les lobbys ou le prestige politique.
  • Elle serait capable de simuler l’impact d’une réforme budgétaire sur 5, 10 ou 20 ans, au lieu de penser uniquement à la prochaine élection.

Les agents publics et les usagers passent des heures à remplir, vérifier, transmettre, et relancer des documents souvent inutiles. Le système est paralysé par la peur de l’erreur, le formalisme, et les circuits de validation redondants.

  • Analyse automatique des dossiers : une IA peut vérifier en quelques secondes la complétude d’un dossier, identifier les erreurs, détecter les fraudes ou les documents incohérents.
  • Traitement en continu, 24h/24 : pas besoin de fermer les services le soir ou le week-end, l’IA traite les demandes sans pause.
  • Réduction des files d’attente, des relances, des délais : la charge de travail des agents humains est allégée, recentrée sur les cas réellement complexes.
  • Interface adaptative : l’IA peut s’adapter au niveau de langage ou au handicap de l’usager, et simplifier la communication.

La France est paralysée par une inflation normative constante, nourrie par la peur du vide juridique, le zèle administratif et les couches successives de réformes jamais nettoyées.

  • Analyse sémantique de la législation existante pour détecter les doublons, les contradictions, les normes obsolètes.
  • Proposition de réécriture automatique des textes pour les rendre plus clairs, compréhensibles par tous, avec un langage juridique plus direct.
  • Classement et hiérarchisation des normes selon leur utilité réelle.
  • Simulation d’impact : une IA pourrait prédire les effets concrets d’une norme sur différents secteurs économiques, anticiper les abus, éviter les effets pervers.

Beaucoup de politiques sont maintenues par tradition, par inertie ou pour ne pas “se dédire”, même quand elles sont inefficaces. L’évaluation des politiques est souvent biaisée ou symbolique.

  • Évaluation objective des politiques (loi, réforme, programme social) selon des critères mesurables : coût, efficacité, externalités.
  • Recommandation de politiques plus efficaces sur la base de comparaisons internationales et de données empiriques (éducation, logement, mobilité…).
  • Suppression des dispositifs redondants ou coûteux pour de simples effets d’annonce.

L’improvisation, le manque de coordination, les décisions locales incohérentes provoquent des déséquilibres majeurs (saturation d’hôpitaux, affectation scolaire hasardeuse, urbanisation chaotique).

  • Prévision des flux en fonction des données réelles (démographie, logement, emploi, transports).
  • Affectation automatisée des ressources en fonction des besoins : affecter les professeurs ou les médecins là où il manque des effectifs, prévoir les ouvertures ou fermetures de classes ou de services selon des modèles fiables.
  • Pilotage en temps réel de la logistique publique.
L'IA remplacera l'être humain pour le bien de l'humain.
L’IA remplacera l’être humain pour le bien de l’humain.

L’IA remplacera l’humain, car elle est la plus habilitée à gérer tous les aspects de la vie humaine.

Confier à l’intelligence artificielle des responsabilités jadis considérées comme trop “humaines” (RH, recrutement, gouvernance, finances publiques), ce n’est pas renoncer à notre humanité. C’est, au contraire, la protéger de ses propres dérives. C’est mettre à distance nos passions et nos illusions pour faire place à la clarté, à l’efficience, à une forme de raison objective. L’IA ne nous remplace pas : elle nous corrige. Elle n’abolit pas l’humain, elle le sauve de lui-même.

Dans un système piloté par l’intelligence artificielle, la décision fait loi, et cette loi est imperméable aux affects. Si l’IA détermine, par une analyse froide et exhaustive des données, que l’école de Petaouchnoke doit fermer parce qu’elle n’accueille plus que dix élèves, alors elle fermera. Point final.

Aucune manifestation, aucun cri du cœur, aucune pétition dégoulinante de nostalgie ne pourra infléchir cette décision, car l’IA ne traite pas les signaux émotionnels : elle les classe comme “parasites”. La donnée émotionnelle appelée “colère collective” ou “attachement local” n’est pas prise en compte. Elle n’a pas plus de poids qu’un bug logiciel : elle est ignorée.

Ce n’est pas de la cruauté, mais de la rigueur. Là où l’homme vacille, s’accroche au symbole, ou renonce par lâcheté, la machine tranche. Elle n’a rien à prouver, n’a aucun mandat à conserver, aucun village à sauver. Elle applique ce qui fonctionne, sans se soucier de heurter les susceptibilités. Car la machine, elle, sait mieux que l’homme ce qui est bon pour l’homme ; même quand l’homme le refuse.

Tous les problèmes viennent de l’humain. La machine est la solution à ces problèmes.

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