Les cheminots, ou l’art de prendre le pays en otage
Une vraie volonté de faire chier le monde
Chaque année, c’est la même comédie bien huilée. À Noël, à Pâques, en juillet ou pendant le bac, les trains s’arrêtent. Non pas pour une panne, non pas pour une tempête, mais pour une “mobilisation”. Traduction : les cheminots se mettent en grève aux pires moments possibles, avec un sens tactique du timing que n’aurait pas renié Clausewitz.

Les cheminots ? Des fainéants dans l’âme
Le but n’est plus de défendre des acquis, mais de faire pression sur leur hiérarchie en mettant des millions de gens à genoux. Ils bloquent les rails, empêchent les travailleurs précaires d’aller bosser, les familles de partir en vacances, les étudiants de passer leurs examens.
Et cela au nom de quoi ? D’un “combat social” qui sent plus la rente que la résistance.
Les cheminots : une caste privilégiée
Les conducteurs de trains font partie des catégories les plus protégées du pays.
Retraite anticipée, sécurité de l’emploi, traitement généreux, primes à gogo, comité d’entreprise grassement doté… et pourtant ils trouvent encore motif à lever les bras au ciel. Comme si la guerre des classes n’avait jamais cessé. Comme si l’époque du charbon et des coups de sifflet n’était pas révolue.
La France subit les lubies des cheminots
Pendant ce temps, la majorité silencieuse regarde ses fiches de paie fondre, ses contrats précaires s’enchaîner, son avenir s’assombrir. Elle n’a ni comité, ni statut, ni retraite dorée. Mais elle ne bloque rien. Elle subit.
A bas le syndicalisme !
Le syndicalisme est devenu une rente. Une caste défend ses privilèges en se faisant passer pour des martyrs.
On applaudit leur “courage” alors qu’ils sont, dans bien des cas, des égoïstes, des saboteurs de confort public. Ils ne sont plus des résistants : ce sont des rentiers de la grève.
La CGT, ce n’est plus le poing levé, c’est le bras tendu pour réclamer plus que les autres. Dans un pays exsangue, chaque jour de grève est une balle dans le genou de l’économie.
Pour certains, ces grèves ne sont pas qu’un désagrément, mais une catastrophe personnelle. C’est l’intérimaire qui perd une mission précieuse, l’aide-soignante qui rate sa prise de poste, le parent isolé qui ne peut pas récupérer son enfant. C’est le patient qui ne peut pas aller à l’hôpital, l’étudiant qui rate son concours, le chômeur qui rate un entretien d’embauche.
Ces vies modestes n’ont ni voix, ni réseau, ni temps à perdre. Et pourtant, elles trinquent toujours pendant que d’autres paradent avec des gilets rouges et des mégaphones.
Supprimons le droit de grève des cheminots

Il est peut-être temps d’oser une véritable avancée sociale : supprimer le droit de grève dans les secteurs stratégiques. Et prévoir de vraies sanctions !
Pourquoi pas de la prison ferme pour ceux qui paralysent le pays ?
Quand on empêche un ouvrier d’aller bosser, un malade de se faire soigner, une famille de partir en vacances, on ne fait pas grève, on prend en otage. Et les otages méritent mieux que le chantage social annuel déguisé en héroïsme syndical.
Retrouvez les différents textes des Nouvelles Mythologies Françaises sur la page consacrée.